Cotiser au REER pour sauver de l’impôt, quelle mauvaise idée!

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Publié le 28/02/2017 à 11:30

Quelqu’un peut me dire si les succursales des banques et les caisses pop ont étendu leurs heures d’ouverture pour recueillir les dépôts des derniers retardataires de la saison REER?
Elles faisaient ça avant. Le reste de l’année, il n’y avait pas moyen d’avoir un rendez-vous à la banque sans prendre congé du travail. Dès 16h, on se cognait le nez à l’entrée. Mais pour vous vendre des fonds communs de placement dans un climat d’urgence, alors là, elles étaient prêtes à ouvrir leurs portes jusqu’à minuit.

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Comment le RAP peut vous faire épargner des milliers de dollars

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Publié le 09/02/2017 à 10:24

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) augmentera ses primes d’assurance prêt hypothécaire pour propriétaires-occupants le 17 mars 2017. Quel sera l’impact pour ceux qui veulent utiliser le Régime d’accession à la propriété (RAP)?
Voyons d’abord comment fonctionne l’assurance prêt hypothécaire de la SCHL. Plusieurs règles s’appliquent lors du financement hypothécaire d’une résidence. Voici les principales :
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Le CELI, comment ne pas l’aimer!

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Comme le REER, le CELI fait partie de votre coffre à outils fiscal. Et comme tout outil, il faut savoir l’utiliser au bon moment et de la bonne façon. Après tout, un marteau, c’est très pratique, mais ce n’est pas le meilleur outil pour couper une planche…
Apprenons donc à mieux connaître le CELI afin de s’assurer de l’utiliser le mieux possible!

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Train de vie: la gaffe du chalet

LaPresse.ca

Publié le 20 décembre 2016 à 11h26 | Mis à jour le 20 décembre 2016 à 11h26

La meilleure solution pour Joëlle, selon la planificatrice... (Photo Olivier PontBriand, Archives La Presse)

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La meilleure solution pour Joëlle, selon la planificatrice financière Hélène Paradis, serait de vendre le chalet.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

MARC TISON
La Presse

La stratégie semblait sans faille. Locataire à Montréal, Joëlle achèterait un chalet qu’elle mettrait en location à temps partiel pour réduire les coûts. Mais un détail lui avait échappé…

LE PROBLÈME

Bonne nouvelle, Joëlle va bien. « Je suis une heureuse monoparentale de trois enfants, maintenant jeunes adultes, nous annonce-t-elle. Je suis seule en appartement à Montréal et à l’emploi de la fonction publique fédérale depuis huit ans, donc avec fonds de pension. »

Tout semblait dans l’ordre, donc, jusqu’à ce qu’elle achète un chalet en Mauricie, il y a trois ans.

Elle voulait ainsi investir en immobilier, « avec l’objectif de le louer au minimum 30 % du temps pour amortir les coûts et avoir un lieu de paix pour me sauver, durant l’été, de la chaleur des hauts de duplex ».

Elle constituerait du même coup un actif d’appoint pour la retraite.

« J’ai peur de rester locataire et de devoir y passer toutes mes économies dans 20 ans, explique-t-elle. Qui sait combien ça nous coûtera pour nous loger en appartement ? »

Au moment de prendre la décision, il y a trois ans, elle jugeait impossible d’acquérir à prix raisonnable à Montréal un condo suffisamment grand pour elle et les enfants qui habitaient alors avec elle.

Sur papier, la stratégie du chalet partiellement locatif semblait judicieuse. Si ce n’était un petit détail…

« Je n’avais pas vérifié au préalable (méga-erreur !) si la municipalité dans laquelle se trouve mon chalet permettait la location. »

Dur réveil.

« Je me retrouve donc avec une situation économique qui ne me laisse pratiquement aucune marge de manoeuvre, n’ayant qu’un seul revenu et deux endroits à payer. »

Comment s’extraire du bourbier ? Elle hésite entre trois solutions :

– vendre le chalet, malgré le risque de perte en capital, et épargner l’équivalent des coûts ;

– déménager dans le chalet mauricien et demander un transfert dans la région, dans un poste de niveau inférieur, au prix d’une diminution de salaire de 20 % ;

– vendre le chalet et acheter un condo à Montréal – « les enfants n’étant que là en visite, je peux me permettre un condo plus petit », explique-t-elle.

« Je cherche à souffler un peu plus, puisque le cumul de tous mes paiements fait en sorte qu’il n’y a pas de place pour les plaisirs de la vie et les gâteries. Tout n’est que paiements et ça n’a pas de sens d’attendre à la retraite pour se permettre un peu de bon temps. » – Joëlle

LA VIE EN CHIFFRES

Joëlle, 42 ans

Revenu brut : 65 000 $

Revenu net : environ 41 600 $

Régime de retraite de l’employeur : cotisations déterminées

REER : 0 $

CELI : 1400 $

Estimation municipale du chalet : 142 000 $

Valeur marchande : entre 165 000 $ et 170 000 $

Solde de l’hypothèque : 135 000 $

Paiements annuels (hypothèque et impôt foncier) : 10 640 $

Logement à Montréal : loyer de 810 $, chauffage inclus

LA RÉPONSE

En effet, les dépenses de logement de Joëlle sont exorbitantes en regard de son revenu net de 41 600 $.

« J’arrive à 53 % de ses revenus », observe la planificatrice financière Hélène Paradis, vice-présidente, conseillère en placement, chez Gestion de patrimoine TD.

« C’est énorme. »

En réponse, elle a chiffré les trois scénarios évoqués par Joëlle.

Scénario condo

À la demande de la planificatrice, Joëlle a estimé la valeur d’un condo qui lui conviendrait : environ 250 000 $, a-t-elle répondu.

De combien disposerait-elle pour l’acquérir si elle vendait son chalet ? Hélène Paradis retient un prix de vente de 150 000 $, à mi-chemin entre l’évaluation municipale et la valeur marchande. Elle estime qu’après avoir remboursé le prêt hypothécaire, payé les pénalités et acquitté tous les frais, Joëlle encaisserait une somme de 15 000 $ – en restant prudent, précise-t-elle.

En soustrayant cette mise de fonds, l’emprunt hypothécaire pour un condo de 250 000 $ s’élèverait à 235 000 $. Avec un taux d’intérêt de 2,84 % et un amortissement de 20 ans, question de solder le prêt avant la retraite, la mensualité s’établit à 1283 $.

En additionnant 15 400 $ en paiements hypothécaires, 2400 $ en charges de copropriété, 1000 $ en électricité et 2500 $ en impôt foncier, « on arrive à des frais de 21 300 $, ce qui représente encore 51 % de ses revenus nets », annonce-t-elle. « Si Joëlle y va avec ce scénario, elle n’améliore pas son cas. »

Joëlle se constituerait ainsi un bel actif au bout de 20 ans, mais entre-temps, sa situation budgétaire ne lui laisserait aucun répit, alors qu’elle cherche justement à réduire la pression.

Scénario chalet

Le scénario d’un déménagement en Mauricie n’apporte aucun soulagement. « J’arrive au même problème, constate notre experte. Elle n’a pas plus d’argent pour son loyer à cause de sa baisse de salaire. Et en plus, son fonds de pension est diminué parce qu’elle gagne 14 000 $ de moins par année. »

Scénario épargne

« La meilleure solution que j’ai trouvée pour réduire ses frais de logement, pour économiser et même avoir un surplus pour se payer du bon temps, comme elle dit, consiste à vendre son chalet, prendre les 15 000 $ et faire une cotisation REER avec cette somme. »

Hélène Paradis estime les dépenses annuelles du chalet à environ 12 000 $, incluant les frais de chauffage et d’entretien.

En se libérant des obligations mauriciennes, Joëlle dégagerait donc un surplus budgétaire équivalent.

De cette somme, elle réserve chaque année 9000 $ à l’épargne, dont 4800 $ versés eux aussi en REER. Après 20 ans, son compte REER contiendrait 179 000 $.

Elle utilise un rendement de 4 % – « je n’ai pas exagéré », dit-elle. Certains lecteurs s’étonnent quelquefois d’un tel rendement.

« Il faut diversifier les portefeuilles pour arriver à un rendement comme celui-là. » – Hélène Paradis

Hélène Paradis consacre 4200 $ par année au CELI, soit 350 $ par mois. « Après 20 ans, elle obtient 127 800 $. »

Au total, Joëlle détiendra donc un peu plus de 300 000 $ à l’orée de la retraite, une somme qui adoucira ses conditions de vie. Dans une dizaine d’années, avec l’épargne accumulée, peut-être décidera-t-elle de réévaluer la possibilité d’acquérir un condo. « Avec une mise de fonds plus élevée, l’hypothèque sera alors moins grande, et elle sera peut-être davantage en mesure de s’acheter une propriété. »

Des 12 000 $ récupérés chaque année, il lui reste encore 3400 $ pour ses dépenses, soit une augmentation de près de 300 $ par mois par rapport à sa situation actuelle.

« J’améliore sa retraite, j’améliore son niveau de vie actuel, résume Hélène Paradis. Elle n’est peut-être pas propriétaire d’un chez-soi, mais d’un autre côté, on a comblé beaucoup d’autres besoins. »

Les prix des loyers sont en baisse à Québec pour la première fois… en 17 ans

Marie-Julie Langlois de la firme Girescom pose dans un logement à louer depuis quelques mois, rue Sainte-Anne, dans le Vieux-Québec. Un mois gratuit est offert.

PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈREMarie-Julie Langlois de la firme Girescom pose dans un logement à louer depuis quelques mois, rue Sainte-Anne, dans le Vieux-Québec. Un mois gratuit est offert.

Le nombre élevé de logements disponibles dans la région de Québec est en train de tourner à la faveur des locataires. Depuis le début de l’année, on note une forte pression sur les prix des loyers à la baisse. Du jamais-vu depuis 17 ans, a constaté Le Journal.

La construction «excessive» de nombreux immeubles locatifs depuis deux ans à Québec provoque une vive concurrence entre les propriétaires, indique la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Résultat: les locataires ont l’embarras du choix. Le taux d’inoccupation qui était à 2 % en 2012 dans la région métropolitaine de Québec avoisine aujourd’hui les 6 %.

«Il est très probable de voir une baisse des prix des loyers pour l’année 2016», soutient l’analyste principale de la SCHL, Élisabeth Koulouris.

Depuis 1999, les prix des loyers n’ont jamais cessé d’augmenter dans la capitale. Une baisse annuelle signifierait un premier répit en 17 ans pour les locataires.

Dans plusieurs arrondissements, la SCHL note des baisses de prix des loyers. Des logements qui se louaient 800 $ il y a à peine un an trouvent preneur à 750 $ en plus d’un mois gratuit.

Des incitatifs

Certains propriétaires vont même jusqu’à offrir des tablettes iPad, des bons d’achat (épicerie et essence) et des mois gratuits.

«Il faut s’adapter. Le marché n’est plus le même qu’il y a 5 ans. Il faut être très proactif actuellement pour se démarquer», souligne la directrice de la firme de gestion immobilière Girescom, Marie-Julie Langlois.

Le modèle des cadeaux et des gratuités est toutefois loin de faire l’unanimité.

Au groupe immobilier Arbois, qui détient près de 2000 logements à Québec, on paie les frais de déménagement. «Mais on ne donne pas de mois gratuits», précise le directeur Richard Lalonde.

Le gestionnaire Éric Brideau de la firme Gescorp préfère offrir des prix plus bas à ses locataires. «Ça nous assure de la stabilité et ça ne brise pas notre modèle d’affaires», dit-il.

À cause de certains investisseurs

Ce dernier croit que certains promoteurs, liés à de gros fonds d’investissement, sont en train de faire très mal au marché immobilier de Québec en multipliant la construction de logements locatifs.

Il est d’avis que les prix des loyers vont demeurer sous pression encore pour longtemps à Québec. «C’est comme dans les années 90. Il y avait alors un important surplus de logements. Le marché a pris 8 ans à digérer le tout et à revenir à l’équilibre», avance-t-il.

PRIX D’UN LOYER 4 1/2 À QUÉBEC

2001 – 538$

2003 – 567$

2005 – 621$

2007 – 641$

2009 – 676$

2011 – 718$

2013 – 757$

2015 – 788$

UN BLOC DE 20 APPARTEMENTS À LOUER AU COMPLET À LÉVIS

Sur la rive sud de Québec, un bloc de 20 appartements flambant neuf est à louer.

«C’est un secteur très demandé. On n’aura pas de problème à le remplir. On a beaucoup d’appels actuellement», soutient le courtier Steeve Morin, de la bannière Remax.

Ce dernier a la tâche de louer 15 logements de type 4 1/2, et 5 logements de type 3 1/2. Les prix varient entre 1050 $ et 1150 $ par mois.

Le promoteur immobilier n’offre pas de mois gratuits, mais beaucoup d’extras, comme des planchers chauffants et une terrasse sur le toit, précise M. Morin.

Le bloc construit il y a à peine quel­ques semaines boulevard Guillaume-Couture, dans le secteur de Saint-Romuald, est également à vendre pour la somme de 4,32 millions $.

Marché difficile

À Lévis, plusieurs propriétaires d’immeubles contactés par Le Journal trouvent le marché de la location très difficile par les temps qui courent.

«Nos pires concurrents sont les logements sociaux avec leur règle des deux mois. On ne peut rien faire même si un bail a été signé», explique le promoteur immobilier Steeve Blanchette.

Ce dernier dit avoir récemment vu trois locataires partir d’un coup pour aller vivre dans des logements sociaux livrés sur le tard à l’automne.

«Trois locataires qui partent en même temps occasionnent des pertes de revenus énormes. On parle de 2250 $ par mois. Et comme on n’est pas en juillet, ça prend de trois à six mois à relouer avec des mois gratuits. Ça peut vite occasionner des pertes de 10 000 $ pour un immeuble de 20 logements», estime M. Blanchette.

Donald Trump Victory Could Send Canadian House Prices Even Higher, Experts Say

Nov 9, 2016|Source: The Huffington Post Canada

Canada’s millennials may have another reason to dislike Donald Trump: he could make affording a home on this side of the border even more difficult.

A Trump administration in the U.S. could send Canadian house prices even higher — perversely because the Republican would make the U.S. economy worse, a conference on Canada’s economic future heard Wednesday.

“A Trump victory will boost the Canadian housing market,” Linda Nazareth, a senior fellow at the Macdonald-Laurier Institute, said at The Economist’s Canada Summit in Toronto.

The panel was discussing “what ifs” for Canada’s economy, and the possibility of a Trump presidency was the first hypothetical situation brought up.

Nazareth said Trump’s “risky economic policies” — such as opposition to free trade deals — would hurt the U.S. economy, forcing the country’s interest rates to stay low for longer.

And since U.S. interest rates affect Canadian interest rates, that would mean lower interest rates — and lower mortgage payments — in Canada.

Americans moving to Canada?

Nazareth isn’t the only one arguing that The Donald could boost house prices north of the border. Real estate agency Royal LePage earlier this year speculated that a Trump victory could push some Americans to move north, putting further pressure on house prices here.

“The economic miracle that is contemporary Canada is driven in significant measure by our success at attracting quality immigrants to our land,” Royal LePage CEO Phil Soper said, as quoted in the National Post.

“While this is not new news, the possibility of a Donald Trump presidency has put renewed global focus on the often stark differences in opportunity and attitude that exist on either side of our huge border.”

Panelists at Wednesday’s summit were asked repeatedly if they believed Canada is in the midst of a housing bubble — and no one would respond.

That was true of Finance Minister Bill Morneau, who didn’t answer the question directly but conceded that it’s a “huge issue” for Canadians, and a “complicated” one as well.

“We are looking very carefully” at developments in the housing market, Morneau said, noting his government already took steps to cool the market with a recent tightening of mortgage rules.

Relentless price growth

Canada’s hottest housing markets need little help from Trump’s policies or anything else.

House prices in Toronto were up 15.7 per cent in May, compared to a year earlier, while in Vancouver they are up 29.7 per cent.

Home sales volumes in both of the country’s hottest housing markets are up by double digits from a year ago, but appear to have stabilized in recent months. Total sales have stayed largely the same month after month in both cities this spring, despite soaring prices.

LE MARCHÉ IMMOBILIER SOUFFRIRA

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Pour en avoir le cœur net sur l’impact des nouvelles règles du gouvernement fédéral en matière d’hypothèque sur le marché immobilier, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) a mené une analyse sur la situation. La conclusion? Le marché immobilier ralentira à court et à moyen terme, aucun doute là-dessus.

Paul Cardinal, directeur – analyse de marché, à la FCIQ, explique : «L’impact sur le nombre de ventes sera à tout le moins aussi important que le resserrement hypothécaire de 2012 qui a fait diminuer la période maximale d’amortissement de 30 à 25 ans. Au chapitre de la valeur des propriétés, il y a un réel risque de voir les prix diminuer. Les propriétés étant le principal actif des ménages, une diminution de leur sentiment de richesse et de leur confiance pourrait en retour affecter négativement leurs dépenses de consommations.»

LA FCIQ rappelle que ce resserrement hypothécaire se produit presque de façon simultanée avec les mesures annoncées par le Bureau du surintendant des institutions financières. L’impact risque donc d’être plus fort que prévu, notamment sur la croissance des prix.

LA FCIQ déplore que le gouvernement fédéral ait appliqué ce resserrement pour mater une surchauffe dans des villes comme Vancouver et Toronto tandis que les trois quarts des Canadiens habitent dans le reste du Canada, là où le risque de surchauffe est pratiquement inexistant.

Voici des extraits du communiqué de presse rapportés textuellement.

«Depuis le 17 octobre 2016, tous les prêts hypothécaires à ratio prêt-valeur élevé (c.-à-d. lorsque l’acheteur verse une mise de fonds de moins de 20 % du prix d’achat de la propriété) doivent être soumis à « une simulation de crise des taux d’intérêt hypothécaires ». Cette simulation exige, lors de l’analyse du dossier de l’emprunteur, que le calcul du ratio d’amortissement brut de la dette (ABD) se fonde, non plus sur le taux hypothécaire contractuel obtenu, mais plutôt sur un taux de référence fixe pour un terme de 5 ans qui est d’environ deux points de pourcentage plus élevé.

«Cette mesure pénalisera fortement les premiers acheteurs. Elle aura pour effet de réduire considérablement tant le nombre de ménages qui remplissent les conditions pour obtenir un prêt hypothécaire assuré que les montants des prêts accordés.

«Les nouvelles restrictions de l’assurance prêt pour des hypothèques à faible ratio prêt-valeur nuiront à la compétitivité du marché hypothécaire.

«D’autres mesures, qui entreront en vigueur le 30 novembre prochain, concernent les prêts hypothécaires à faible ratio prêt-valeur (c.-à-d. lorsque l’acheteur verse une mise de fonds d’au moins 20 % du prix d’achat de la propriété). Plusieurs prêteurs ont recours à l’assurance pour de tels prêts, sous forme d’assurance de portefeuille, c’est-à-dire qu’ils regroupent des créances hypothécaires en blocs pour ensuite les titriser.

«Or, les nouvelles règles, plus sévères en ce qui trait aux prêts admissibles, vont considérablement restreindre le recours à la titrisation par les prêteurs non-bancaires, les privant ainsi d’une source de financement primordiale qui leur permet de soutenir la concurrence des grandes banques. Ainsi, ces changements feront diminuer la disponibilité des fonds et la concurrence sur le marché hypothécaire, ce qui risque fort de se traduire par des taux hypothécaires plus élevés.

Concernant le partage des risques entre prêteurs et assureurs hypothécaires, une solution avancée par le gouvernement fédéral, la FCIQ est persuadée qu’il conduira à une hausse des taux hypothécaires «puisque les prêteurs devront effectuer une gestion active des risques de pertes», explique M. Cardinal.

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